Je ne me souviens pas avoir, par le passé, disposé d’autant de temps avec en plus cette injonction formelle de rester à la maison. Au delà de cette crise sanitaire sans précédents, dont on ne sait pas ce qu’il va advenir et qui est particulièrement anxiogène ( et en dehors de l’absence cruelle des êtres chers), j’avoue que j’apprécie vraiment ce repli sur soi. Le temps est comme suspendu ( à part quelques heures de télétravail qui viennent imposer leur rythme, comme un curieux vestige de la vie d’avant ) et je ne suis pas pressée de me replonger dans l’agitation incessante qui fait d’ordinaire notre vie. L’anxiété ( largement entretenue par le flot d’informations dont nous sommes assaillis quotidiennement et qui retombe comme un soufflé dés qu’on s’en éloigne) m’a naturellement poussée vers mes pinceaux, crayons, avec cette envie irrépressible de créer, pour ne pas laisser la tête se remplir d’idées noires. En voici un premier résultat :
Dans un souci de faire ma toute petite part ( tel le colibri de Pierre Rabhi) pour la préservation de notre belle planète, j’ai à coeur d’utiliser tout ce que je peux récupérer. Dans cette réalisation , j’ai donc utilisé des cartons d’emballage, des morceaux de tissu provenant de vêtements usagés. Découpage de morceaux de tissu pour habiller mes cadres :
puis découpage de mes cadres dans des cartons d’emballage ( vive les pizzas …)
… j’ai réservé ces 3 là pour dessiner au verso qui présentait une face cartonnée non glacée, intéressante pour dessiner :
et voici les dessins. Ils sont inspirés des feuillages divers et variés que j’observe tout autour de chez moi. C’est un vrai bonheur de regarder cette incroyable foisonnement dont la nature ne cesse de nous combler. Une richesse dont on se prive malheureusement beaucoup trop..
… j’ai ensuite recouvert chacun de mes cadres de tissu, inséré les dessins et fabriqué un long ruban pour y fixer mon triptyque :
…un triptyque donc entièrement fait maison qui vous donnera peut-être des idées…