Petites cartes

        

       

Mes aquarelles sont souvent de format standard .

Les plus grandes tournent autour de 60 cm de haut et 44 cm de largeur ( sans le cadre) . Mais  j’en réalise également de toutes petites pour les insérer dans une carte. En voici ci-dessus un échantillon.  Je reste très attachée aux traditionnelles cartes postales ou cartes de voeux manuscrites et donc sur support  » papier « . J’aime particulièrement l’idée que les vieilles cartes que l’on trouve en brocante ou chez les collectionneurs sont des fragments émouvants d’histoires , de vies , dont il ne reste parfois plus que quelques mots griffonnés à la hâte . Les miennes finiront peut-être comme ça , qui sait … La carte mesure elle-même 15 cm de hauteur et 10,5 cm de largeur ( pour pouvoir la glisser facilement dans une enveloppe standard) . Les aquarelles sont donc vraiment petites, mesurant environ 8cm de hauteur et 7 cm de largeur. Comme ce sont des originales ( et non des reproductions réduites de grands formats) , l’enjeu pour moi est donc de peindre ce que je vois  » en grand  » ,  en mode  « miniature ». Exercice quelquefois périlleux mais que j’adore !

Zénitudes colorées

J’ai réalisé ces aquarelles à différentes époques mais depuis toujours , l’eau me fascine,surtout lorsqu’elle prend les couleurs du temps, du ciel , de ce qui l’entoure . Tumultueuse, elle force le respect . Calme, elle apaise . Et pour peu qu’elle offre,  à qui veut bien le voir , de jolis reflets , alors  c’est tout simplement fantastique !

Blue

J’aime parfois cadrer mes sujets de façon un peu particulière  comme ici.
Ce n’est pas tant l’objet qui m’intéresse  qu’un détail  de cet objet ou ce dernier vu sous un certain angle.

                

Je tourne souvent autour de lui  jusqu’à ce qu’il me propose une «  version  accrocheuse ». Ensuite, je laisse très vite mon imagination ou mon inspiration faire le travail.

Feuillages incandescents

Aquarelle – 04-2013 – 40×31 – Canson Montval – 300g/m2

Il y a des heures où la lumière est espiègle et fugace. Elle se faufile entre les feuillages , se les approprie un bref instant pour les repeindre à sa manière. Et tandis que je m’évertue à saisir la magie du moment, rageant après les orties et les ronces qui m’agrippent au passage, elle en profite pour disparaître . Mais quand la grisaille ne s’empare pas de tout le paysage, elle sait toujours m’offrir généreusement un de ses spectacles dont elle seule a le secret et dont je suis si friande.