A la fin de l’automne, un matin, une belle lumière est venue me tirer au dehors. Une lumière qui me paraissait pâle mais qui , en même temps, semblait iradier tout ce qu’elle touchait. Il y avait dans cette vision quelque chose de presque surnaturel , féérique, peut-être divin … J’avoue, je raffole de ces images de campagne baignée de brume lorsque les arbres ne laissent plus d’eux que des silhouettes informes tandis que le soleil tente de percer ce voile blanc et filandreux. L’occasion pour moi en tout cas d’aborder ce sujet par l’aquarelle, d’une façon qui m’est moins habituelle .
J’ai opté pour le monochrome, enfin bichrome devrais-je plutôt dire. L’intérêt , c’est que cela permet de se concentrer sur les valeurs, les contrastes qui donnent du corps à la peinture et au sujet. Dans la première aquarelle , j’ai utilisé de l’indigo avec une pointe de sépia. Dans la seconde, c’est l’inverse : sépia avec une pointe d’indigo.