Feu d’un soir

Lorsque le soleil disparaît le soir, derrière les grands frênes , tel un grand seigneur, il tire lentement sa révérence. Il s’empare alors du ciel qui s’embrase peu à peu, couleur de feu, couleurs de flammes . Puis , jetant ses dernières lueurs, il disparaît au loin, indifférent à toute notre vie trépidante pourtant suspendue à ses puissants rayons et moi,  je le regarde s’éteindre, intensément captive, troublée par la mélancolie qui m’étreint à chaque fois.

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Aquarelle – 08.2013 – 40 x 28 cm – Moulin du Coq – grain fin.

11 réactions sur “Feu d’un soir

    • Pour répondre à ta question : j’alterne surtout entre le papier Moulin du Coq et Canson Montval, en 300g, grain fin. Je les aime bien tous les deux même si j’ai toujours une petite préférence pour Montval qui est très résistant. Sur Montval par exemple, on peut  » essuyer » l’aquarelle sans que la surface du papier en souffre. C’est moins vrai pour Moulin du Coq , je trouve. Par contre, tous les 2 supportent mal le drawing gum. Quand on l’enlève , même très doucement, il arrive fréquemment qu’une petite pellicule se déchire en surface. Du coup, là c’est le papier Arches que je trouve mieux adapté mais il ne supporte pas bien l’essuyage.Pas facile donc d’avoir sur le même papier toutes les qualités qui nous intéressent.! Ton avis sur la question m’intéresse …

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      • j’ai commencé l’aquarelle après avoir acheté un livre en anglais où l’auteur conseillait le bockingford grain fin 300gr. en fait c’est un papier très blanc, solide, on peut effacer la plupart des couleurs pour corriger et on peut retrouver le blanc du papier en utilisant un pinceau mouillé. Je crois même qu’il résiste bien à la gomme à masquer (?)Maintenant, Je l’utilise pour des esquisses, des essais de couleurs. Il permet des corrections et n’est pas très cher. Ensuite j’utilise le papier Arches (malgré son odeur!) J’utilise le papier Fabriano artistico extra white qui réagit bien aux lavis très humides et on peut récupérer le blanc du papier. J’aime aussi le papier Canson Fontenay qui a une face grain fin et une face grain torchon moyen. On peut aussi récupérer le blanc du papier mais il me semble un peu plus fragile que le Fabriano. J’ai essayé le papier Saunders mais la couleur entre dans le papier et il est quasi impossible de retrouver le blanc du papier. Sinon c’est un papier très agréable.
        .Il y a des aquarellistes qui font des merveilles avec la gomme à masquer mais personnellement je ne l’utilise pas.
        Morelle dans son livre » l’eau créatrice » explique comment tester un papier et choisir en fonction de ce que l’on désire.

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      • Je vois en effet que tu as déjà utilisé un bon nombre de papier, contrairement à moi. Où te procures tu le bockingford ?
        En ce qui concerne la gomme à masquer, je suis une grande fan de l’aquarelliste Roland Roycraft qui a développé la technique de la peinture indirecte par l’utilisation de cette gomme.Il a des aquarelles que je trouve très belles par la richesse de leurs couleurs et de leur luminosité. Malheureusement, il est décédé et , à ma connaissance il n’a écrit que 2 livres , très très bien, que je consulte très fréquemment. As tu des aquarellistes préférés ?

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  1. Je suis bluffée par la richesse et la délicatesse des couleurs, et en même temps une audace incroyable dans les contrastes colorés.
    Je ne regrette pas mon voyage chez toi !

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  2. Je me promène de billet en billet, tout me plait, me touche…J’ai longtemps pratiqué l’aquarelle …elle n’est pas faite pour moi ou moi pour elle :-), je préfère l’huile ou l’acrylique, mais je reste toujours nostalgique de ses transparences
    Je m’arrête sur ce billet ci, car c’est jusqu’à maintenant celle que je préfère…
    J’y retourne

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    • Bleuemarie, d’abord : le bleu reste ma couleur préférée alors je suis naturellement sensible à ce pseudo , ensuite le choix entre acrylique, huile , aquarelle est bien avant tout un choix très personnel . Je pratique ( de plus en plus rarement ) l’acrylique mais toujours je reviens à l’aquarelle que je sens , comment dire … terriblement vivante ( voire vibrante) .Nous avons , elle et moi, une relation très forte ( je lui dois beaucoup de moments intenses d’émotion). La transparence est effectivement une des grandes caractéristiques de cette peinture, cela dit j’ai parfois vu des oeuvres peintes à l’huile où l’artiste était parvenu à un effet de transparence tout à fait remarquable !

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